Simone et JO, le rêve de deux passionnés

Avec un peu de retard du à la mise à jour du site, voici un clin d'oeil à Simone et JO, deux incontournables de la section course à pieds du CSADN tant par leur participation aux courses qu'à la vie de la section dont Simone est la secrétaire (adhésion, engagement aux courses, l'intendance dans les manifestations…) et Jo notre bricoleur.

SIMONE ET GEORGES MOISAN DE RETOUR DU MARATHON DE NEW YORK 2002!

Comme beaucoup de coureurs, il ont affronté à de multiples reprises, le marathon, certainement la plus mythique de toutes les distances. Comme beaucoup de marathoniens ils ont rêvé d'accrocher celui de New-York, épreuve mythique parmi les épreuves mythiques, qui exerce une fascination sur tous les coureurs du monde.. Ce qui restera souvent un rêve pour beaucoup est devenu pour Simone et JO une réalité le 3 novembre 2002.

Il sont vécu la grande aventure : s'élancer sur le pont Verrazzano au milieu de 32000 athlètes, traverser Queensborough bridge pour rejoindre Manhattan, unique jour dans l'année où l'on peut traverser Harlem sous les applaudissements des spectateurs, descendre la 5e avenue puis pénétrer dans central Park pour un final inoubliable. Autant de souvenirs à jamais gravé dans leurs tête.

Simone se souvient " du monde il y en a partout, sur tout le parcours, sur une, deux ou trois 3 rangées, sauf sur les ponts. Les américains nous applaudissent crient, nous encouragent beaucoup, avec des "allez la France", "Let's go France", "arriba Francia", "allez les Français", "Avanti francese", et une et deux et trois etc... Notre passage est ponctué d'encouragements dans toutes les langues c'est fantastique. Les enfants tendent des mains que les coureurs claquent amicalement. Cela du premier concurrent (c'était pas nous) jusqu'au dernier (pas nous non plus) ". L'ambiance est vraiment formidable, on a jamais vécu cela sur un autre marathon ! "

Avant la course ? " Il a fait très froid, le dernier bus quittait l'hôtel à 7 h du matin le dimanche pour un départ donné à 11 h 15, l'attente se fait au pied du Verrazano Narrow Bridge il doit aussi s'appeler le Pont de Brooklyn. Immense parc où les habitués emportent des matelas pneumatiques pour ne pas être au contact avec le sol. Il y a de grandes tentes pour essayer de se mettre à l'abri du vent (il faisait 2 ° au soleil) hélas le vent était très très froid. Un intendance correcte : beaucoup de WC (avec des attentes de plus de 3/4 d'heure), des stands où tu peux te restaurer (pour ceux qui peuvent avaler quelque chose) et du monde, du monde, du monde… Environ 2 heures avant le départ les couloirs sont ouverts (il y en a 4) sur ton dossard la couleur est indiquée. Dans le parc il reste un amas de pulls, anoraks, bonnets, gants, plastiques, bref tout ce qui a servi à se protéger du froid et comme il n'y a que des coureurs, les gens laissent tout par terre quand ils partent, ainsi que sur les premiers km du parcours.

Le départ a été donné à 11 h 15. Ouf marre d'attendre (4 heures et quart)! Le pont (3 km 2) de long ou plutôt 2 miles franchi , le premier semi se passe dans Brooklyn au milieu d'une Foule hurlante qui va nous accompagner jusqu'au bout. Puis après le passage d'un autre pont " Pulaski bridge ", on arrive dans la province de Queens c'est un peu moins rectiligne 4 km pour visiter cette province, ensuite on traverse le pont de Queensboro, (1 km 8 env.), et on arrive dans Manhattan première avenue, c'est tout droit, on voit des coureurs à perte de vue, mais cela se passe bien car il y a beaucoup de monde. Après le passage du pont de Willis, on fait un petit tour (2 km env.) dans le Bronx, la population change, beaucoup plus de "noirs", certainement plus pauvres qui nous applaudissent chaleureusement. Puis on re-rentre dans Manhattan par la 5 ème avenue pour entrer dans Central Parc au 38ème km, là ce n'est plus plat, ni droit mais des faux-plats sans arrêts. Et l'arrivée !!! Le plaisir énorme.

Après le passage sur le tapis pour enregistrer le temps, il faudra encore une longue marche pour pouvoir sortir de l'arrivée, plus d'un km pour te faire enlever la puce "Champion Chip", on a beau avoir une "couverture de survie", on a bien froid ! Nous n'allons pas nous plaindre car notre hôtel était situé à 400 m de l'arrivée, mais j'ai mis plus d'une heure pour pouvoir y accéder, la douche bien chaude a été bienvenue.

Et les résultats ? Ils ont fini, c'était le seul but. Jo est 14ème de sa catégorie (de 70 à 74 ans) sur 97 et Simone 31ème de sa catégorie (60 à 64 ans) sur 128. Nous ne parlerons pas de temps mais c'est quand même largement en dessous des 5 heures !

Vers 6 heures du soir, soit plus de 7 heures après le départ, Jo ira à l'arrivée du marathon. Des concurrents continuent d'arriver et il y avait toujours autant de monde et toujours autant d'encouragements. Incroyable ! Une bonne leçon d'organisation et de fair play.

Au total, ils sont 31.824 coureurs à avoir franchi cette année la ligne d'arrivée du Marathon de New York, un record, selon les chiffres fournis par les organisateurs. Près de 98% des coureurs au départ étaient au rendez-vous à Central Park.

Bravo à Simone et JO, ils font des envieux !


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