Séance type d'entrainement

La Bataille de Giverny

Vers 17h30, le lundi 21 septembre 2008, un commando composé de 15 membres s'ébranle du camp d'entrainement de Vernonnet vers Giverny.

Son objectif ; vaincre la côte de Giverny.

La région n'est pas sûre.
La traversée d'une voie stratégique fréquentée par des engins motorisés le fait redoubler d'attention.
D'une cadence soutenue il emprunte une piste, croisant de mauvaises mines. Des barrières se dressent sur son passage.
Il avance prudemment, attentif au moindre signe hostile. Les chiens aboient. L'orage menace.
Eloignés de leur famille, les membres du commando ne font qu'un. La solidarité, la camaraderie les soudent.
Le lieu du combat s'approche. Un détour s'impose pour éviter un dépot d'hydrocarbure.
La tension est palpable, le coeur s'emballe.
Respiration, décontraction, action.
L'objectif est là, derrière l'église, à côté des Nymphéas. Les premiers villageois intrigués s'interrogent.
L'inquiétude grandit.

Pour attaquer cette côte, le commandement a donné des ordres strictes :
- 7 fois vous tirez sur les bras
- 8 fois vous menotez vos mains dans le dos, comme des prisonniers.
L'exercice parait simple, il n'est pas simple.

Les premiers assauts se déroulent comme prévus.
Mais une autre ennemie est là en embuscade : l'acide lactique.
Elle attend patiemment. A la moindre faiblesse elle attaque, elle dévore, elle brûle.
Le commando ne s'en laisse pas compter et avance toujours de plus en plus vite.
Les visages se crispent, les muscles se durcisent.
Le vieux commandant motive ses troupes. "Vous tirez,vous tirez. A mon signal vous tirez...........sur vos bras".
Une combattante est stoppée nette. L'acide l'aurait-elle blessée? Non, elle repart.
Juste un manque d'oxygène. Le commandant s'en occupera.
Le combat intense dure 30 minutes. Aucun blessé, mais des organismes fourbus.
Victoire!. L'acide est en déroute, la côte est vaincue

18h45. Fin des hostilité.
Retour à la base.

Un autre combat s'annonce, plus agréable celui-là : le corps à corps.....dans les douches.

Signé : le haut commandant.

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