Dans la presse

07 août 2005 - La montée de la Rhune

Magique, exceptionnel, grandiose, sont les premiers mots recueillis par nos 5 coureurs du CSADN Vernon qui ont participé à cette montée de la Rhune. Mais que c'était "dure " pour des touristes en vacances dans la région qui étaient venus uniquement pour découvrir une autre variante de la course à pied, classée dans la catégorie montagne.
Cette épreuve, méconnue dans notre région normande, existe depuis 1969 et fêtait en ce premier dimanche d'août son 35ème anniversaire.

La montée de la Rhune se situe à Ascain à 6 kilomètres de la plage de St Jean de Luz, dans les Pyrénées Atlantiques et occupe une place privilégiée dans la province du Labourd.
L'eau et la montagne constituent le double attrait de ce village traversé par la gracieuse Nivelle et dominé par les trois sommets de Bizkarzun, Esnaur et Larrun ( la Rhune ). Il excite sur les flancs de la Rhune, des tombes préhistorique datant de l'âge du fer.
Pour les touristes, la montée de la Rhune s'effectue par un petit train à crémaillère qui vous amène, à 900 mètres d'altitude, sur le sommet mythique du Pays basque. La, vous dominez à perte de vue, les côtes françaises et espagnoles ainsi que la chaîne des Pyrénées.
30 minutes d'ascension, par ce petit train, en pleine nature sauvage, au milieu des moutons vous permettront de découvrir par temps clair un paysage somptueux et de vous restaurer dans les auberges traditionnelles espagnoles. La redescente du sommet de la Rhune peut s'effectuer à pied, mais il faudra compter entre 1h30 à 2h00 de marche sur des pentes escarpées.

 
 
   
 

 


Pour nos 5 coureurs, les 13 km, en aller/retour, entre la place d'Ascain et le sommet mythique de la Rhune se sont effectués à pied, tantôt en courant tantôt en marchant.
Le départ, des 340 concurrents, était donné dès 9h00 sur la place du village, au son du clocher de l'église.
Les premiers 1,5 km empruntent la route qui mène aux carrières, et ensuite, début de la galère. Un large chemin caillouteux et pierreux qui monte à plus de 10% sur 2,5 km vous amène au plateau de Miramar. Après 1 km sur le plateau et 500 m autour des trois fontaines, il reste 1 km en forte pente (25 à 30 %) qui s'effectue par le chemin des muletiers. Ce dernier km est interminable, c'est de l'escalade pour arriver au sommet de la Rhune en se frayant un passage parmi les spectateurs, un peu à l'image du tour de France cycliste.
Au sommet du col, on retrouve le petit train à crémaillère et on découvre un panorama exceptionnel de carte postale. Un bref répit, un ravitaillement liquide et solide et il faut rebrousser chemin pour le retour vers la ligne d'arrivée.
La descente tant attendue se révèle tout aussi difficile. Il faut savoir sauter comme des cabris de pierre en pierre, trouver des bons appuis, avoir des cuisses musclées et des chevilles très résistantes pour effectuer ce parcours retour.
L'arrivée des coureurs s'effectue, un à un, sur la place du village. Tous, étaient heureux d'avoir vaincu cette ascension. Après avoir retrouvé tout leurs esprits les commentaires allaient bon train autour de la table de ravitaillement.
Pour les spécialistes, ce 13 km en montagne, se gagne en 1h04'23, et le dernier mettra 2h39'30. Un tel écart vous permet de mieux comprendre la difficulté de l'épreuve.
Le record féminin de l'épreuve est détenu par Corinne Raux (équipe de France de marathon) en 1h10'.

   
   
   
   
   

Nos coureurs du CSADN Vernon terminent en milieu et en 2ème partie de classement.
Romain SINGEOT 1h37'12 - 139ème
Philippe SINGEOT 1h50'26 - 243ème
Max LECUYER 2h02'54 - 279ème
Christine SINGEOT 2h38'49 - 323ème
Anne Marie LECUYER 2h39'00 - 324ème

En résumé, si vous êtes en vacances dans le Pays Basque, c'est une épreuve à réaliser pour découvrir une autre façon de courir.

<= Page précédente =


© 2001 - CSADN Vernon - Section course à pieds - tous droits réservés