Christian, continu de nous faire rêver et de nous conter ses aventures dans les différents recoins du monde. Après Paris (plusieurs fois), le Médoc, NewYork, il nous emmène aujourd'hui au Marathon du Luxembourg et nous livre ses impressions sur cette épreuve.
La 3ème édition du Marathon du Luxembourg
a eu lieu le samedi 03 mai. Le départ à 18h00 est
particulièrement agréable, s'il fait chaud ; plus
vous courez, plus le temps se rafraîchit.
L'un des handicaps du Marathon du Luxembourg est son parcours.
Il n'est ni plat, ni rapide. La ville est tellement petite. Pour
l'organisation, rien à redire. Tout se passe à "La
Coque". C'est un stade couvert pouvant accueillir 5 000 personnes,
c'est le lieu de départ et d'arrivée, de la distribution
des dossards, de la pasta-party, des douches, du podium. Des navettes
gratuites partent de tous les points de parking autour de la ville
et circulent jusqu'à 2h00 du matin.
Il est 18h00, le coup de pistolet retentit
libérant les 8 000 coureurs dont 1 500 marathoniens. Un
départ rapide pour ceux du semi qui avaient pour les reconnaître
sur leur dos un dossard indiquant 21 km. On commence par une montée.
Après avoir fait une bouche d'environ 7 km et traversé
le quartier d'affaires (principalement des banques), on revient
vers le stade par une allée étroite qui pénètre
dans la foule encourageant bruyamment et accompagnée par
les tambours. 500 joueurs de samba étaient présents
sur le parcours du marathon. Au 8ème km, nous plongeons
vers le centre ville avec 2 km de ligne droite et un immense boulevard.
Sur cette portion monotone, une dizaine de montgolfières.
Et puis, là vous pénétrez dans le centre
historique avec une foule impressionnante. On passe devant
le palais Grand-Ducal. A certains endroits, dans les rues étroites
de la haute ville les coureurs passent à travers la foule
(comme la montée d'un col dans le Tour de France). Impressionnant
tout ce monde. Vers le 18ème km, nous quittons les coureurs
du semi et l'ambiance festive que l'on retrouve au 33ème
km à la gare. Nous traversons les parcs, le quartier résidentiel,
encouragés par des spectateurs assis aux terrasses des
cafés (c'est l'heure du repas). Le plus dur arrive vers
le 34ème km avec la montée du Kinchberg jusqu'au
39ème km où se trouve le stade et l'arrivée
mais c'est pour s'éloigner et retrouver un faux-plat jusqu'au
41ème km puis demi tour, descente vers "la Coque"
avec un dernier km illuminé de torches et c'est l'entrée
dans le stade et toujours cette foule bruyante.
Un dernier moment que le marathonien savoure avant de franchir la ligne. Un écran géant m'indique que je termine 423ème en 3h48 et 44ème dans ma catégorie.
Merci Christian et bonne récupération, quelques photos de Christian au Luxembourg ...
Le Lion d'ING |
Le Palais Ducal |
Toujours la mascotte |
Le petit déj du champion |
Les supporters sont du voyage, panneau à l'appuie |
Les premiers, il en faut (tout comme des derniers) |
![]() Mais où est Yvette ? |
![]() On a pas trouvé Yvette, mais on sait où est Christine... @ bientôt |
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