28 Septembre 2008 - Raismes, course des Terrils

Un Normand chez les CH'TIS

Christian, notre Globe trotter, nous conte ici son aventure chez les Ch'tis, en plus c'est à la mode ces derniers temps ...

"2 h 01 pour 23 km, soit une moyenne d’environ 11 km/h, cela peut paraître un temps très moyen mais qui peut s'expliquer. 3 courses, 8, 14 et 23 km pour 2, 3 et 4 terrils à monter dont certains culminant à plus de 100 mètres.

C’est à Raismes, ville située à proximité de Valenciennes dans un massif forestier de 4 600 ha qu’a eut lieu le dimanche 28 septembre la « Course des Terrils ». J’ai choisi pour le plaisir la plus longue surnommée « La Sauvage ».
A peine le temps de s’échauffer qu’au 2ème km c’est le premier terril (ceux qui connaissent la dune du Pyla près d’Arcachon peuvent comparer la difficulté) la progression se fait d’abord en marchant, puis avec les mains en appui sur les genoux et enfin à quatre pattes. Arrivé en haut, un coup d’œil en arrière pour voir une chaîne humaine la tête dans le charbon. Ensuite, on descend par un chemin sinueux. Arrivé en bas du terril, j’ai calculé qu’il m’a fallu 6 min pour le franchir.

On traverse l’ancienne cité minière avec ses maisons alignées, puis arrive le second terril également conique. C’est un chemin qui vous emmène au sommet et le 5ème km. La végétation est plus importante, il est classé zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

Au 8ème km, je me trouve face à un mur, cela devient de l’escalade, il faut chercher ses appuis pour éviter de redescendre, les mains sont noires, on transpire, on s’essuie, les visages se burinent. C’est dur, courage on y arrive. Contrairement aux 2 premiers, celui-ci est un plateau et c’est un sol lunaire qui s’offre à vous. Quel contraste avec le massif forestier que l’on aperçoit en contrebas et c’est comme çà sur environ 2 km.

La seconde partie du parcours se déroule dans la forêt avec chemins, routes pavées. D’ailleurs, on est prés de la mythique Trouée d’Arenberg dont les 2400 m de route pavée classée au patrimoine constituent une épreuve de sélection de la course cycliste Paris/Roubaix.

Le dernier terril, au 20ème km, plus petit se franchit à l’aide d’une corde. Dernière difficulté avant l’arrivée.

Une batterie de robinets attend les coureurs pour se laver et se rafraîchir. L’eau arrivant de Saint-Amand les Eaux, cité du tourisme, du thermalisme et des eaux minérales.

Voilà j’espère vous avoir motivé, alors l'année prochaine, vous aussi, "Allez au charbon".

Le Nord c’est pas si terrible que çà ! et les frites y sont bien meilleures."

Merci à Christian de nous avoir fait partager cette aventure, et qui sait peut-être que plusieurs d'entre vous se laisseront tenter l'année prochaine ...


On dirait que ça monte, qu'en penses-tu Christian ?

 Ha oui, ça monte, cela se confirme. C'est-y pas beau la nature qui reprends ses droits sur ces terrils "humains"

 
Le repos du guerrier et de son fidèle destrier après la course, bon allez maintenant on va à la barraque à Frites ...

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