16 Mai 2009 - Les 6 heures de Gravigny

Michel aux 6 heures de Gravigny ou l'histoire d'un laid qui tourne mal

 

Tout d'abord un petit mot du minable Webmaster que je suis, heureusement je cours un peu mieux : J'excuse tous nos fidèles lecteurs, car je ne suis pas l'auteur de ce résumé, je n'ai que repris les mots de notre président adoré Michel, qui reconnaissons le, n'est pas si laid que ça !!!

Ce samedi 16 mai 2009 à 12h, les oiseaux chantent, le soleil joue avec les nuages, les filles sont belles, les voitures aussi.
Le pistolet du starter déclenche l’ouverture des pores, le début de la sudation.
Le chronomètre libère ses secondes.
Les conditions sont idéales pour savourer un agréable après-midi avec 69 copains et copines sur un long ruban de bitume de 1439 mètres.
Hélas, elles commencent à se gâter vers 16h, ces conditions. Les douleurs du troisième âge refont surface. Intraveineuse, goutte à goutte. Que choisir ?
Dans un 6h, la galère commence après 4h de course. Avant c’est l’échauffement.
Le festival des cannes débute, cette année les palmes seront pour moi. Enfin, quand ça commence, ça ne fait pas semblant.
L’heure limite de conservation est dépassée.

Mais qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi ils me doublent ceux-là ?
Des fesses partout devant. Des petites, des grosses, des mignonnes, des pas mignonnes, des souriantes, des pas souriantes…

Remettez nous ça patron ! Qu’est-ce que vous prenez ?
Du coca, de l’eau, des gels, du coca aux gels, du gel à l’eau, de l’eau de coca… Tu sais plus et tu gamberges.

Je suis sure d’une seule chose. Denis viendra m’encourager en fin de course. A 16h30, chose promise, chose due. Denis est là avec Magali. A chaque passage, j’ai le droit à trois encouragements.
J’aurai pu en avoir quatre mais Magali a refusé de porter des jumeaux. Déjà, deux sourires par une seule femme .Quel bonheur.

Un conseil que je donnerai à tous ceux qui n’ont jamais fait d’ultra. Ne vous encombrez pas de produits énergétiques coûteux. Vous faites venir (gratuitement) Denis dans la dernière heure et là je peux vous dire que si ça n’avance plus, CA VA AVANCER !!!! J’ai eu l’indélicatesse de gémir et de me plaindre. Je m’en bouche encore les oreilles.
« Tu vas aller jusqu’au bout .C’est pas 38 tours que tu vas me faire, mais 39 »
« Tu es le seul à représenter le CSADN. Tu finiras »
« Même avec des crampes, tu avanceras »
J’ai la langue qui traîne par terre et il marche dessus.

A 17h55, j’arrête. J’ai fait mes 38 tours. Je passerai la ligne à 18h pile. J’ai battu mon record. Ma femme m’admire. Mon fils m’admire. La planète m’admire. Arrive monseigneur Deux-cent-bornes. Pour lui, 50 bornes c’est aussi simple que de donner un baiser à Magali.
« Tu me fais un tour de plus .Tu mettras un quart d’heure, je m’en fous, mais tu le fais » Bien chef Denis, j’y vais ! Les 1439 derniers mètres sont interminables. Pékin c’est moins loin.

On dit que l’ultra, c’est 90% de mental haut. Je préfère le whisky.
La prochaine fois, c’est moi qui aide Denis……en 4X4.

Merci à tous ceux qui m’ont aidé.

Michel.

Retrouvez toutes les photos et les résultats complets de l'épreuve sur le site de nos amis de NCAP (http://www.normandiecourseapied.com)

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