Nous remercions Jean-Michel Gille pour ce résumé et ainsi nous faire découvrir cette épreuve que nous ne connaissions pas encore.
"Chez nous, c'est tout plat. Si si j'vous assure!".
C'est ce que me disait la personne à qui j'avais loué
un studio pour le week-end.
Moi j'avais bien vu sur le site de la course, et en plus je connais
assez bien la région, que cette course ne pouvait pas être
plate. J'avais bien raison.
Et bien oui, le Cap Ferret, finalement, ça n'est que des
dunes de sable et jusqu'à nouvel ordre, les dunes, ça
monte et ça descend. Même en passant par les routes
ou les pistes cyclables.
Du coup à 09h30, me voilà parti pour une partie
de montagnes russes. Dès le 1er km, on est mis dans l'ambiance
avec une succession de courtes côtes et descentes qui se
répéteront comme çà pendant toute
la course. Le reste du parcours se fera aussi sur les pistes au
milieu de la forêt et au sein des ruelles étroites
des villages ostréicoles.
Mais la vraie difficulté pour moi viendra de ces
kilomètres entre le 21ème et le 30ème où
la route est en dévers. On court comme le dahu, avec une
patte plus courte que l'autre! Est ce cela qui m'a occasionné
une douleur persistante et inconnue à l'aine? J'ai envie
de le croire. Comme il était impossible de courir sur les
bas côtés bien trop sableux, il a fallu faire avec
ce souci.
Hormis cette douleur qui m'a bien gêné, je n'ai pas
eu de difficultés particulières, et pourtant au
niveau du chrono, le parcours vallonné s'est bien fait
ressentir.
Quelques point forts de la course, avec la montée
de la côte de la pointe aux chevaux au 11ème km qui
nous offre, une fois en haut un magnifique spectacle sur le bassin
et les parcs à huîtres. Le Cap Ferret lui même,
avec le passage devant le phare et ensuite, tout au bout de la
pointe, une très chouette vue sur les passes d'entrée
du bassin et en face la dune du Pyla. Nous sommes là au
27ème km.
Un passage sur la plage au 30ème km avec un tapis bienvenu,
posé sur le sable et qui nous facilite un peu la tâche.
Et puis arrive enfin le 37ème km en passant devant la chapelle
de l'ancienne villa algérienne et le début de la
traversée des villages ostréicoles de l'Herbe et
du Canon, avant celui qui précède l'arrivée
à Piraillan. A ces endroits, le public est nombreux et
nous encourage tous par notre prénom inscrit sur le dossard.
Mais la traversée des villages se mérite avec cette
montée d'une quarantaine de marches à l'Herbe pour
passer du bord de mer vers un belvédère qui mérite
quelques secondes d'arrêt (tant pis pour le chrono, il est
déjà bien entamé!) pour porter un regard
vers le bassin.
Mais qui dit montée, dit redescente vers l'arrivée.
Aie les cuisses! Surtout à ce moment de la course.
J'ai oublié de vous dire que la pluie était aussi de la partie, avec deux bonne ondées qui nous ont bien trempé.
C'est une très belle épreuve, à ne courir que pour le plaisir. Il ne faut pas prévoir de chrono. Un concurrent parlait de 20 à 25' de perdues par rapport à un marathon normal. Je pense qu'il exagère, mais entre 10 et 15 pour un coureur de mon niveau, c'est fort probable. Cela se retrouve au classement. Le vainqueur est en 2h39, alors que le 12ème classé est déjà en 3h00 passé.
Pour ma part, sur ce marathon qui présente plus de
600m de dénivelé cumulée, je termine en 3h58'02'',
classé 337ème sur 763 classés et 911 partants.
Dans ma catégorie V2, je suis 39ème sur 108.
A dimanche sur le Seine Eure.
Jean Michel"
![]() Attention traversée de Coureurs |
![]() Alors ça c'est du dossard, Nom de la Course, Nationalité du Coureur, indication départemental (bon même si cela avait été une limite de vitesse, on l'aurait tous respectée), Prénom du coureur, Ville du coureur, et Numéro de dossard, ouf, manque plus que le numéro de téléphone et le groupe sanguin ... |
![]() Jean Mimi tranquille au 15ème km |
![]() Hummm la bonne descente sur chemin au 40 ème km, on apprécie |
![]() ça y est cela se termine, pas facile du tout celui là, mais pas mécontent de l'avoir bouclé et savouré |
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