14 Novembre 2010 - Championnat de France de Marathon 2010

Marathon Nice Cannes - Le CSADN vernon dans la course

Jean-Michel, l'un de nos baroudeurs, hé oui, le CSADN met à disposition plusieurs de ses coureurs à votre service, à travers la France, voir le monde, afin de vous offrir son opinion sur les courses du monde entier, alors merci à Jean Mi pour nous faire partager son aventure :

L'aventure a débuté à 6h du matin en gare de Cannes, ville d'arrivée et ou j'avais choisi d'être logé. Des navettes gratuites en TER devaient prendre les coureurs sur les différentes gares des villes jalonnant le parcours. Mais problème, la 1ère navette n'est jamais partie. Résultat, nous nous sommes retrouvés agglutinés debout dans un train surchauffé qui a mis 1h10 pour rallier Nice. On aurait dit un train de banlieue un jour de grève nationale ! Bref, ça démarrait fort !

Arrivée à Nice à 7h20, avec un départ prévu à 8h mais des consignes pour déposer les sacs qui devaient fermer à 7h30. Donc petit footing de 2 km entre gare et ligne de départ pour espérer être à l'heure. Au moment où je mets la crème anti-échauffement sur mes pieds, le haut parleur annonce un départ reculé d'un 1/4 d'heure. Ouf je respire mieux, mais ceux qui sont dans le train suivant n'auront peut-être pas cette chance. Il faut dire que le train où je me trouvais ne s'était pas arrêté dans les gares prévues puisqu'il était déjà bondé et avait donc laissé nombre de coureurs sur les quais.

Il semble en effet que finalement certains coureurs n'ont pu prendre le départ. Ce doit être particulièrement désagréable et rageant!
11 500 coureurs au départ, 50 nationalités représentées et c'est parti sous un temps maussade, mais sans pluie. Je suis avec le meneur d'allure en 3h45 qui passe au 1er kilomètre en 5'55 quand il faut être en 5'20. Du coup il met d'entrée un coup de boost pour rattraper les secondes perdues.

Mais mon problème n'est pas là. Je ressens assez vite, c'est à dire vers le 7ème kilomètre des douleurs musculaires aux deux cuisses, que je ne m'explique toujours pas. Elles ne me quitteront plus jusqu'à la fin de la course et iront bien sûr en s'amplifiant. Du coup, tout en restant avec le groupe des 3h45 et en passant au semi comme prévu en 1h53, je sens que ce chrono là ne va être jouable.

Au 25ème je lâche prise du groupe et je réévalue mon objectif en me disant qu'il faut rentrer en moins de 4h et gérer au mieux ces douleurs musculaires, d'autant que se profile à l'horizon les deux belles montées, forcément suivies de deux non moins belles descentes (aie mes cuisses!) vers le 27 et 28ème kilomètre. La fin se fera avec cet objectif 4h en tête, sans rien lâcher, malgré les difficultés des petites montagnes russes de fin de parcours (vers les 37 et 38ème kilomètre) et je finirai en 3h58.

Alors que retenir. Ma déception d'un objectif non atteint, mais la satisfaction d'avoir su le réévaluer en cours de route pour me fixer un autre objectif en restant lucide. Il faut aussi retenir un très beau parcours, notamment au fort carré d'Antibes Juan les Pins, et surtout un public très, très nombreux tout au long du parcours et en particulier une arrivée qui se fait sur le dernier kilomètre, entre deux barrières de spectateurs quasi ininterrompue.

Une course à faire donc, même si décidément je préfère les marathons plus champêtres et où il y a moins de coureurs.

 


Jean Michel dans sa course


Content d'avoir terminé ce marathon malgré les douleurs


Le thi shirt de "Finisher" de l'épreuve

 

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